dimanche 31 juillet 2016

Une expo au Belvédère de CHIATRA à compter du 30 juillet 2016


Ce samedi 30 juillet, la salle d’exposition de Chiatra ouvrait la 4ème saison estivale par une expo mère et fille aux thèmes radicalement différents.
En effet, si Danielle LASTRAJOLI, qui produit des huiles sur toiles depuis de nombreuses années, dans l’esprit des maîtres du XVIIIème siècle, mais avec un traitement des compositions et de la lumière qui lui est propre, ce qui lui a valu d’exposer dans une galerie réputée à Lyon, il n’en va pas de même pour sa fille, Pascale LASTRAJOLI, qui est venue presque par hasard à la reproduction d’animaux en papier mâché, en taille originale.
Elle a commencé par une tête de rhinocéros africain et la passion est née pour cette discipline qui, comme pour les huiles sur toile, nécessite une grande patience et le souci du détail.
Ceci permet donc d’apprécier une exposition qui enchantera par la complémentarité des disciplines par sa différence quant aux thèmes traités, et dont le maître-mot est la recherche de la perfection.
C’est donc en présence de Mme Pancrace MAURIZI, le maire de Chiatra, de nombreux habitants du village, ainsi que des curieux venus d’ailleurs, que le lancement de l’expo a été fait, suivi d’un buffet, sur la terrasse du Belvédère qui a permis, pour ceux qui ne le connaîtrait pas encore, de découvrir le merveilleux panorama qui s’offre au regard.


Une prochaine expo de poteries de Denise LEDROIT, peintes à la main, commencera dès le lundi 8 pour s’achever le 13 août. Y seront exposées les photographies très anciennes de la vie de CHIATRA.

vendredi 30 août 2013

L’effemeru è l’infinitu

Assis parmi les fleurs impromptues et bénies
En feu d’artifice végétal et figé
Dans le jardin pentu le temps est abrogé
Et la vie éphémère en devient infinie


U sgiò dottore a dettu

Le médecin a dit qu’elle mourra bientôt
On la prend en photo pour garder son image
Elle atteindra pourtant un enviable grand âge
En attendant Marie grignote des gâteaux  


La ragione è la sperenza

Si la photo pouvait révéler mes pensées
On verrait se peindre des champs d’espoirs radieux
Un avenir meilleur sans douleur des adieux
Mais on ne percevra qu’une femme sensée


U sgiò Petru

Je chemine chaussé de souliers différents
Je suis le Ménalque le distrait du village
De ce talent inné je sais faire étalage
On m’adresse en riant des saluts déférents  


jeudi 29 août 2013

L’omu incappellatu

Mon teint mat indique l’homme œuvrant dans les champs
La clope au bec pendant sous mes brunes moustaches
J’ai l’air d’un ouvrier se tuant à la tâche
Sous la pluie le soleil je vais toujours bêchant